Moi, Lucie, 17 ans en 1939 de Francis Vennat

Un témoignage, ferment d'un roman

Photo Moi, Lucie, 17 an en 1939
Photo Moi, Lucie, 17 an en 1939

Moi, Lucie, 17 ans en 1939 vient de paraître aux éditions l'Harmattan.
Son auteur Francis Vennat s'est inspiré, pour écrire ce récit, des souvenirs de sa mère entre Paris et le Morvan pendant la seconde guerre mondiale.

Il décrit ainsi sa démarche : "À la fin de  sa vie, ma mère a accepté, chez elle, à Anost, et à Autun, avec sa sœur Marguerite, de dérouler son histoire. J’ai retranscrit les enregistrements audio sur papier, et je me suis vite rendu compte que cette histoire singulière, d’elle jeune fille, puis mariée en 1941, dépassait l’intérêt de notre cercle familial.  C’était d’évidence une composante de la grande Histoire, qui en illustrait des pans mal connus. Dans ce récit on voit comment cette guerre et l’occupation par les Allemands, ont été perçues par une jeune femme - Lucie a 17 ans - d’origine modeste. Comment elle a vécu ou étouffé ses espoirs d’une vie meilleure dans le sillage de la dynamique sociale de 1936. En quoi elle a été courageuse, résignée, prête aux petits arrangements. Comment après la guerre, mariée avec deux enfants, elle a tenté de se reconstruire dans ces années appelées de manière abusive marquée du primat de l’économie, les « trente glorieuses ».

Francis Vennat a transmis la transcription de ce témoignage aux Archives départementales de Saône-et-Loire. Elle constitue une source de connaissance précieuse sur le vécu, la vie quotidienne et le ressenti d'une jeune femme pendant la seconde guerre mondiale.

Le dernier mot sur la transmission restant à l'auteur : " Négliger ces vies, n’est-ce pas se priver d’une compréhension de ce qu’a été la guerre, dans toute sa diversité, pour « qu’un peu de vrai vienne au jour » comme l’écrivait Pierre Michon dans « Les vies minuscules »".

Moi, Lucie, 17 ans en 1939


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