Le puits Saint-Antoine
L'extraction charbonnière, même d'importance marginale dans les approvisionnements des usines locales, a marqué le paysage creusotin dès les débuts de l'industrialisation à la fin du XVIIIe siècle. En plusieurs points de la Plaine des Riaux ont été construits une série de puits, reconnaissables à leurs chevalements et aux bâtiments des chaudières à vapeur. Le puits Saitn-Antoine était un puits d'extraction ; d'autres servaient à l'aérage ; d'autres de descenderie. (Bernard Clément, Le Creusot, Plaine des Riaux, Lectures du paysage industriel. Le Creusot, Écomusée de la Communauté Le Creusot-Montceau, réédition 2001).
L'extraction du charbon au Creusot a cessé pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les photographies montrent quelques étapes de la construction du puits Saint-Antoine ; on remarque particulièrement la charpente en bois recouverte ensuite d'une sorte de tour également en bois. A Montceau-les-Mines, au même moment, les chevalements étaient métalliques.
Le Creusot, le puits Saint-Antoine. Installation du chevalement provisoire en 1898.
Positif d'après plaque de verre, entre 1898 et 1902.
© CUCM, Collection Ecomusée, reproduction D. Busseuil.