Bicentenaire de l'abolition de la traite négrière
Pays actif du commerce triangulaire sous l’Ancien Régime, la France, après une première tentative d’abolition en 1794 rapidement mise en échec, a définitivement interdit la traite transatlantique négrière en 1815 et l’esclavage en 1848.
Des documents conservés en Saône-et-Loire témoignent de ces moments historiques.
Document 1. 1789, Toulon-sur-Arroux à l’avant-garde.
(2 L 377, cahier de doléances de la paroisse de Toulon-sur-Arroux).
Dans le cahier de doléances rédigé en 1789 pour la paroisse de Toulon-sur-Arroux, les habitants du lieu se démarquent en réclamant au roi l’abolition de la traite négrière mais aussi de l’esclavage (article 10).
Document 2. Décret impérial portant abolition de la traite négrière, 29 mars 1815.
(Bulletin des lois)
Document 3. Alphonse de Lamartine, acteur de l’abolition de l’esclavage.
(Lettre d’Alphonse de Lamartine à sa femme, J 1167)
Député de Saône-et-Loire, membre du gouvernement provisoire, Alphonse de Lamartine est l’un des défenseurs et signataires du décret du 27 avril 1848 portant abolition de l’esclavage sur les territoires français.
Pour aller plus loin-
Etat partiel de sources conservées aux Archives départementales de Saône-et-Loire sur ce sujet :
2 L 377, EDEP 808, J 1167, F 429, 3 E 1805, 3 E 1813.
Guide des sources de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, publication des Archives nationales, 2007 (usuel consultable en salle de lecture)